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Friday, September 27, 2024

RDC : LES NUITS ET LES JOURS DE WESTMINSTER AU CONGO

Westminster Group attend depuis des mois que la RVA congolaise convoque son conseil d’administration afin d’évaluer le les nouvelles conditions de son contrat de 200 millions de dollars. Plus de deux ans après sa signature, le contrat du Groupe Westminster pour assurer la sécurité de cinq aéroports congolais [quatre internationaux (Kinshasa, Lubumbashi, Goma et Kisangani) et un aéroport national (Mbuji-Mayi, dans le Kasa-Oriental, le province d’origine du président Félix Antoine Tshilombo reste en péril. L’entreprise britannique peut demander un arbitrage si le statu quo se poursuit pendant une période prolongée.

De plus en plus, le groupe Westminster s’impatiente avec la Régie des voies aériennes (RVA), l’organisme en chargé de la gestion des aéroports congolais.

En 2019, le groupe de Grande-Bretagne a été introduit sur le marché congolais grâce aux efforts de Pasteur Olivier Tshilumba Chekinah, conseiller de l’ombre du chef de l’Etat congolais, Félix Antoine TSHISEKEDI. Plutôt que de traiter avec le patron de la RVA, Abdallah Bilenge, Westminster a choisi de déléguer l’autorité à son adjoint William Pambu Pambu. Ce dernier a signé le contrat avec la société britannique en juin 2021 et après [jugé par son successeur à la tête de la RVA, Alphonse Shungu n’est pas être compétent pour signer un tel document, et que certaines clauses du contrat devaient donc être renégociées].

Terrain d’attente

À la suite de longues négociations, les parties ont convenu d’un certain nombre de modifications mineures, y compris une réduction de la durée du contrat, de vingt à dix ans (renouvelable une fois pour cinq ans) et la nomination par l’État de deux ans les administrateurs de l’entreprise chargés de la gestion du projet. Cette nouvelle version doit maintenant être approuvée par le conseil d’administration de la RVA, puis par la Direction générale de contrôle des marchés publics [DGCMP], et enfin par le Conseil ministériel. Au cours de ce nouveau cycle de pourparlers, l’Agence nationale de la recherche (ANR) a été appelée pour tenter de trouver un terrain d’entente avec Westminster.

La catastrophe de la sécurité aérienne congolaise

Le pré-audit de 2021 a révélé de graves lacunes, ce qui a également été confirmé par la récente inspection des agents français de la Direction Générale de l’Aviation Civile (DGAC). L’OACI [Organisation de l’aviation civile internationale] a également transmis les résultats de son audit sur la sécurité de la navigation aérienne vers les autorités congolaises l’année dernière. Selon nos sources, ce fut un désastre, avec seulement un tiers des appareils en fonctionnement.

© 2023 – Didier Amani SANGARA, LNL News

>> Lire Aussi : RDC – DIPLOMATIE : UN ENVOYE SPECIAL DE LONDRES BOUDE PAR TSHILOMBO

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