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Friday, September 27, 2024

RDC – Renseignement : Qui, pour remplacer Jean-Hervé Mbelu Biosha ?

Il se rendait en Israël pour des soins de santé. Mais derrière lui, à Kinshasa tout comme à l’extérieur, les critiques tombent de partout pour critiquer le mandat de Jean-Hervé Mbelu Biosha à la tête du service de renseignement… Qui, pour le remplacer ?

Joseph Asumani, ancien directeur de renseignement militaire sous Joseph Desiré Sese Seko Kuku Ngbendu Wazabanga Mobutu, actuel chef du département de sécurité extérieure de l’ANR, Gabriel Chadrack Boondo Lokita, chargé de la sécurité intérieure, Yane Fumuatu, ancien du cercle de renseignement de Félix Antoine Tshisekedi, … Sont autant de noms cités comme potentiels remplaçants de Jean-Hervé Mbelu Biosha, patron du service de renseignement à la présidence, transféré il y a quelques jours dans la ville israélienne en vue d’une hospitalisation, au Sheba Medical Center.

C’est une évacuation qui arrive après une première, qui avait été envisagée dès le 18 mai, par un jet médicalisé de la société israélienne Arrow Aviation,  à Tel-Aviv à Kinshasa, via Addis-Abeba.

Une question d’urgence…

La nomination d’un nouvel homme pour assumer le poste de Mbelu, est une urgence justifiée. Car elle s’annonce dans un contexte pré-électoral, mais aussi dans un contexte de guerre avec le M23, couplé à des tensions avec le Rwanda. Quoi qu’il en soit, plusieurs questionnements planent autour du temps que pourrait prendre la nouvelle nomination, quand on sait que « le chef de l’Etat congolais faisait planer depuis au moins un an, une refonte de la direction de ses différents services de sécurité » et qu’il a toujours pris du temps pour nommer des animateurs dans l’un ou l’autre service.

La maladie de Mbelu lui offre un lit des critiques…

A son entrée en fonction, Mbelu   avait agréablement surpris Félix Tshisekedi, notamment dans le dossier relatif aux réseaux de sa déstabilisation potentielle par de fidèles de l’ancien président Joseph Kabila, aujourd’hui sénateur.

Mais ce coup de filet semple avoir été apocalyptique vis-à-vis des actions positives à inscrire sur son actif. A l’intérieur même de son service, des témoignages pas très bons indiquent que sous sa direction, « il a montré ses limites en temps de guerre dans l’est du pays ». Les mêmes témoignages allèguent que « le service a aussi fait preuve d’une certaine incapacité à activer un réseau de collecte de renseignements, de même qu’à échanger avec les services de la région ». Eu égard à cela, son remplacement devait se justifier quand bien même il ne serait pas tombé malade, scrute-t-on.

Ce n’est pas tout !

Celui qui, depuis décembre 2021 est en fonction, a plusieurs fois été critiqué par ses homologues de la région et des partenaires d’occident. Une source confie par exemple, que « pour communiquer avec Kinshasa, ces derniers (partenaires) préfèrent d’ailleurs s’appuyer sur Joseph Asumani à l’ANR et se tournent aussi vers le renseignement militaire, l’ex-Détection militaire des activités anti-patrie (Demiap) », ce département commandé par le général-major Christian Ndaywel.

Ndaywel qui lui est perçu comme un homme ouvert, aux vues même de ses bonnes relations avec ses confrères, de la région, dans le cadre des réunions sécuritaires initiées par l’East African Community, (EAC) ou par la communauté de développement des Etats d’Afrique Australe (SADC) notamment.

©2023-John TSONGO, LNL News

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