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Friday, September 27, 2024

RDC : STRATEGIE MILITAIRE A ADOPTER PAR TSHISEKEDI CONTRE LE M23-RDF

Suite à plusieurs défections de soldats tutsi au sein des FARDC pour former des groupes rebelles rwandais contre le gouvernement congolais, où la RDC fait face à un ultime assaut de l’armée rwandaise opérant sous le couvert du mouvement terroriste M23 ; le président Félix Tshisekedi ne doit « laisser la porte ouverte à la médiation ».

Le président Félix Tshisekedi doit jouer la « note Paul Kagame » en sollicitant « la critique et les conseils » du Rwanda. Obligé le président rwandais, Paul Kagame à accepter ou rejeter « l’idée congolaise ». Et ceci consiste à s’appuyer sur les ennemis du Rwanda (refugiés Hutu rwandais au sein de la diaspora, les exilés tutsis et l’opposition rwandaise) conscients de leur sort.

Constatant que le peuple congolais est incapable de modifier la situation de leur pays, il doit adopter une « démarche propre à la recherche d’une solution objective » en sollicitant l’intervention des frères Rwandais de l’opposition.

Paul Kagame qui se réserve le droit légitime de créer une zone de stabilité dans la sous-région des Grands Lacs et qui soutient militairement les groupes rebelles étrangers croyant permettre d’assurer la « protection des résidents rwandais vivant en RDC », doit savoir que ce « mobile » ne tient plus.

L’accomplissement de vengeance ou l’élimination des autres ethnies et l’occupation par l’armée rwandaise d’une partie de la RDC représentent un « objectif militaire limité ».

Répondre avec les mêmes armes

A la menace, le gouvernement congolais répond par la menace composant avec les faiblesses criantes de son armée et une partie de son entourage très hostile au régime de Paul Kagame.

Avec Kigali, dont le soutient militaire au M23 a été documenté par les Nations unies, la guerre n’a jamais été si proche. Les différentes médiations sous l’égide de l’Union africaine (UA) à Luanda et de la Communauté de l’ Afrique de l’ Est (EAC) à Nairobi « n’ont pas permis d’ apaiser la crise ».

L’Angola, le Rwanda, la Tanzanie, le Burundi, l’Ouganda, le Kenya et le Sud Soudan, tous ces pays choisis pour la médiation, coalisent ensemble pour « maintenir la République démocratique du Congo dans le chaos »dans l’invasion destructrice négligée.

Le président Félix Tshilombo doit comprendre que l’appel du secrétaire d’Etat américain, Antony Blinken pour lui conseiller de « surseoir à son opération militaire contre le M23 donne l’avantage à Paul Kagame ». Depuis 1996, Washington conspire pour la souffrance humaine des congolais, chassés de leurs terres et jetés à la rue et dans la misère.

Ceci nous rappelle l’histoire du Rwanda en 1994 où le général Dallaire et ses 2539 hommes dont il disposait n’a pas voulu s’interposer et avait abandonné l’aéroport au profit des rebelles tutsis, ce qui a permis au FPR de développer sa manœuvre.

L’Armée rwandaise de Juvénal Habyarimana paralysée par l’embargo sur les armes et les minutions qu’elle subissait, fut défaite par les rebelles tutsis qui étaient soutenus par Washington [l’arsenal de la marine américaine qui a servi en Somalie n’a jamais été rapatrié aux Etats-Unis : il a été envoyé en Ouganda entreposé autour du lac Victoria en soutien aux rebelles tutsis], la communauté internationale et certains pays africains dont l’Angola, la Tanzanie, l’Afrique du Sud, le Malawi, …

De même pour la République démocratique du Congo. A l’instar d’autres chancelleries occidentales, le « chef de la diplomatie américaine redoute une défaite cuisante des FARDC et une aggravation de la crise tant sur le plan militaire que politique et humanitaire. Une fois encore, Blinken a préconisé la poursuite du dialogue. Mais, on ne négocie pas avec les terroristes.

Kinshasa heurtée à la coordination de ses troupes

Comme il existe des réticences du commandant de la force régionale de l’EAC, le général Kenyan Jeff Nyagah à envoyer ses hommes directement au front contre le M23 et réclamant un soutien de la Monusco pour une opération conjointe ; le président Félix Antoine Tshilombo devrait retirer la RDC de l’EAC (ne plus être membre de la communauté des pays de l’Afrique de l’Est) pour lui permettre de « mettre fin aux opérations de la force régionale EAC en l’Est du pays dont lui-même ne cache plus, désormais, son scepticisme sur son efficacité ».

Et étant donné que la MONUSCO est désormais un « danger public qui tue des civils innocents dans l’est de la république », le soutien de Jean Pierre Lacroix aux processus de maintien de la paix de Luanda et de Nairobi n’est probablement rien de plus qu’un accord avec le Rwanda pour forcer le gouvernement congolais à « parvenir à un accord avec un groupe rebelle extérieur désigné comme organisation terroriste ».

D’où, le président congolais devrait également mettre fin au « mandat de la MONUSCO en RDC » qui est une stratégie intelligente pour exploiter les ressources minérales du Congo et une garantie sécuritaire pour les tutsi au Nord-Kivu.

De même, l’exécutif congolais doit « changer le commandement de l’offensive militaire des FARDC » dans le Nord -Kivu, le Sud- Kivu, l’Ituri et le Tanganyika, et continuer à « constituer son équipe militaire avec des instructeurs étrangers (israéliens et russes) et équiper son armée ».

>> Lire aussi  : RDC : SUD-KIVU EN DANGER ! UNE ONG AMERICAINE FINANCE LES MILICES BANYAMULENGE

©2023- Rédaction Leo Njo Leo News

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