24.2 C
Kinshasa
Friday, September 27, 2024

RDC : TSHILOMBO A CEDE LES ZONES I ET II DU KIVU A L’EAC

L’Adhésion de la RDC à l’East African Community : Félix TSHILOMBO a cédé les zones I et II du Kivu à l’EAC.

TRIBUNE de Didier Amani SANGARA NTALE

La RDC a adhéré à l’East African Community et est devenue un membre très actif de la ZLECAF dans l’objectif d’entretenir et de renforcer des rapports de paix, de sécurité et de coopération mutuelle avec d’autres États.

Cette attitude irresponsable de s’associer aux ennemis et aux pays agresseurs du Congo est un crime qui doit être puni !

La démarche n’a pas permis à pacifier la région mais a réactivé le plan de la dynastie tutsie du 9 janvier 1988 [la lutte et l’obtention d’une zone dans le découpage du Kivu] concrétisé par des intermédiaires congolais. La population de l’Est de la République démocratique du Congo abandonnée à elle-même, elle est laissée à la merci des armées étrangères [force régionale EAC] qui écument le territoire national du Congo.

Les M23-RDF luttent et envisagent d’obtenir deux zones tutsis. L’une dont les parties composantes sont déjà assez occupées [la zone de Rutshuru (la partie nord-ouest de Mweso et de la Bulindi ; la zone de Masisi (la partie nord de sorte à englober Bibwe, Mokoto ; la zone de Walikale (Ihula et Pinga) ; la zone de Lubero (la partie de Kanyabayonga et le Kayina)] et l’autre dont les parties composantes sont actuellement pas occupées [les parties arrachées à la zone de Kalehe (partie sud et Ufamando) et celle de Uvira-Minembwe].

La force régionale EAC jouent à une sorte de « bouclier » dans des zones conquises ou occupées par le groupe terroriste M23 et ont interdit aux forces armées congolaises d’accéder à ces zones tampons qui sont devenues un « Foyer de commerce pour les étrangers » qui convoitent le « pétrole du parc de Virunga et sa faune, le sous-sol du Nord-Kivu et le gaz méthane du lac Kivu ».

La manière dont cette carte est jouée conduit désormais à conclure que les crises de la RDC sont l’œuvre de ses voisins, dans le seul but de piller ses ressources et d’appauvrir le peuple congolais le plus longtemps possible.

Et tout au long de la crise, Museveni et Kagame ont servi et continuent de servir de béquilles à l’occident, mettant à feu et à sang l’Est du pays, et enfin pillant les ressources naturelles de la RDC sous diverses formes, notamment dans sa partie Est. C’est aussi le signe de la stagnation d’un grand pays, car il n’a pas progressé en tant que nation depuis sa création.

Pourtant, en sa qualité de seul pays de prédilection et unique cellule de « survie environnementale et économique mondiale », la RDC, une fois stabilisée donnerait à la planète son « ère paradisiaque ».

>> Lire aussi : RDC : GROUPE TERRORISTE M23 VIENT DE GAGNER LA GUERRE EN RDC

Comment se débarrasser de Kagame sans recourir à la violence ?

La politique, la diplomatie, les armes, … En dehors de cela, aucune de ces stratégies n’a réussi à résoudre le problème. Mais hélas ! aucune solution n’en est ressortie jusqu’à présent.

Pendant ces temps côté Congolais, on dénombre des morts, des destructions écosystémiques, … l’on assiste aussi à une naissance, une croissance et une consolidation de la méfiance et un antagonisme vis-à-vis des parties supposées être prenantes au conflit. La haine gagne malheureusement les peuples qui ont du mal à accepter les populations supposées appartenir aux pays agresseurs.

Même sans recourir à la force, la RDC peut étouffer le Rwanda en fermant simplement ses frontières. Face à une gamme de solutions expérimentées sans succès pour aboutir à la désescalade, celle de l’asphyxie économique des agresseurs aura été expérimentée le moins.

Fermer tous les postes frontaliers entre la RDC et ses deux voisins (Rwanda et Ouganda)

Il sera question à ce niveau de fermer tous les postes frontaliers avec le Rwanda et l’Ouganda souvent utilisées frauduleusement pour faciliter un commerce clandestin entre les deux pays, côté Nord-Kivu ; Et les postes de Kamembe, sur le pont Ruzizi 1, celui de Cyangugu, sur le pont Ruzizi 2 à Bukavu et celui de Kamanyola, côté Sud-Kivu.

Dans cette évidence, Kinshasa peut ravitailler Goma et Bukavu via la ligne lacustro-routière : Goma-Burundi-Bukavu-Bukavu-Goma, en évitant de passer par Kigali. Les préalables sont telles qu’il faut rendre disponibles des avions et bateaux cargos, pour ravitailler les populations de l’Est.

La première conséquence de cette mesure c’est que les citoyens ordinaires Rwandais qui ne vivent que grâce au petit commerce transfrontalier, n’auront plus non seulement où exercer leur petit commerce pour lier les deux bouts du mois, et répondre aux besoins de leurs familles ; mais aussi leurs récoltes seront vouées à la pourriture.

Ils auront ainsi du mal à payer les taxes liées à leurs activités, ce qui nuira à l’économie de leur pays. A ce niveau, l’objectif est de « favoriser un environnement où la population rwandaise se rebellera contre ses propres dirigeants », par exemple en faisant pression sur eux pour qu’ils normalisent les relations diplomatiques avec Kinshasa.

Ainsi, si Kigali ploie sous le poids de sa population, l’enjeu sera de forcer Kigali à retirer ses forces armées du Congo, faute de quoi Kinshasa maintiendra sa décision. Cette action aura non seulement un impact négatif sur la population rwandaise, mais elle incitera également la communauté internationale à s’arrêter, car l’objectif du Rwanda est d’asservir définitivement le peuple congolais.

Interdire sur le sol Congolais, la vente de tout produit issu du Rwanda…

Le pire scénario pour le Rwanda est la « déliquescence des liens régionaux … ». Selon ce scénario « plus sévère », si une résolution à long terme entre la RDC et le Rwanda ne peut être trouvée, « les liens régionaux s’affaibliront considérablement dans les années à venir, avec la possibilité d’un éclatement de l’EAC ».

De plus, il démontre et explique comment toute décision difficile que la RDC pourrait prendre afin d’assumer le statut d’État détruirait l’EAC ou la viderait complètement de tout sens. Par conséquent, il y aurait beaucoup moins de coopération sur les menaces sécuritaires, et moins d’échanges commerciaux ralentiraient le développement économique de l’Afrique de l’Est.

Il s’agit donc d’un facteur sur lequel la République démocratique du Congo devrait capitaliser pour imposer la paix dans sa région de l’est du pays.

>> Lire aussi : RDC : LE PEUPLE CONGOLAIS APPELE A JOUER LA PIECE OU LE MORCEAU DE PAUL KAGAME

©2023- Rédaction Leo Njo Leo News

Guinée: la présidence dément des “coups de feu” près du palais présidentiel

La présidence de Guinée a démenti jeudi que des "coups de feu" avaient été tirés près du palais présidentiel dans la capitale Conakry, où...

1 COMMENT

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

Articles les plus populaires

TRANSLATION