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Friday, September 27, 2024

RDC : TSHISEKEDI RECADRE LES TIRS AVANT L’ELECTION PRESIDENTIELLE

Les bouleversements de l’opposition et la situation sécuritaire à l’Est du pays ne font pas distraire le camp du président Félix Tshisekedi. Toutes les batteries ont été activées en préparation du second mandat du régime lors des prochaines élections du 20 décembre 2023.

Une nouvelle structure de l’union sacrée

La fin de la spéculation sur toutes les figures de l’union sacrée ; l’alliance de la majorité présidentielle reste fidèle à son dirigeant et restructure les objectifs. La nouvelle architecture interne se compose actuellement d’une assemblée du parti et d’un présidium de six personnes, dont les présidents de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, et le Sénat, Modeste Bahati Lukwebo, mais aussi le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, et trois dirigeants du parti. Parmi ceux-ci figurent Jean-Pierre Bemba, leader du Mouvement de libération du Congo (MLC), Augustin Kabuya, secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti présidentiel, et Vital Kamerhe, chef de l’Union pour la nation congolaise (UNC).

Le présidium n’a été achevé que récemment. L’ancien directeur du cabinet de Félix Tshisekedi, qui a été condamné pour corruption avant d’être lavé en juin 2022, s’est positionné pour devenir premier ministre depuis son acquittement. Certains de ses lieutenants avaient également évoqué la perspective d’une candidature concurrentielle à l’UNC en 2023 si leurs revendications n’étaient pas entendues. Un cercle étroit de l’ancien bras droit du président assure aujourd’hui que cette option n’est plus sur la table et que Kamerhe soutiendra le président congolais aux élections présidentielles de 2023.

Coalition politique avant les élections

La coalition présidentielle ne veut pas faire face à un nouveau bloc d’opposition qui se forme pour s’opposer et empêcher la réélection de Félix Tshisekedi. C’était probablement l’un des secrets les moins gardés de la politique congolaise. Outre Katumbi et Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, Matata Ponyo Mapon, Martin Fayulu, Jean-Marc Kabund (actuellement emprisonné), Adolphe Muzito, Franck Diongo, Lisanga Bonganga, et plus récemment Jean-Claude Muyambo Kyassa un ami proche de Katumbi ont déclaré leur intention de postuler. Cependant, l’initiative qui semble être plus proche est celle d’un front unifié contre l’autre côté.

Pendant de nombreuses années, Fayulu et Mukwege ont eu une bonne relation. Fayulu et Matata Ponyo ont démontré leur bonne compréhension devant les caméras à plusieurs reprises ces derniers mois. Pour l’instant, tout semble être centré sur une coalition de toutes ces grandes figures de l’opposition pour contrecarrer Tshisekedi aux prochaines élections. En l’absence d’une coalition de tous les opposants, aucun candidat de l’opposition ne pourra affronter Tshisekedi seul, et si l’Opposition décide d’aller aux élections dans un ordre dispersé, Tshisekedi en bénéficiera sans aucun doute. Malheureusement, les calculs sont complexes.

© 2023 – ERIC KUIKENDE, LNL NEWS

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