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Friday, September 27, 2024

Relations russo-africaines, Washington se ponctionne le ventre.

Washington ne sait plus digérer la visite d’une conquête automatique de la Russie en Afrique. Il s’active à cet effet par tous ses efforts, à limiter l’influence du groupe Wagner et de son financier. Mais la démarche téméraire de Biden ne rassure pas Touadéra, qui reste un allié de Moscou.

La guerre russe en Ukraine a fait découvrir les biceps d’une Russie longtemps méconnue. C’est tout de même grâce à cette guerre, que l’on sent sur le continent, un sentiment anti-Américain, un sentiment Anti-Français, alors que dans les temps, ces deux pays avaient se taper une notoriété rusée et voilée par une « hypocrisie néocolonialiste ». Mais c’est un coup dur tant pour la France que pour l’Amérique.

L’influence de ces deux pays sur le continent est enrhumée et les conséquences les toucheront plus qu’elles ne feront autant pour l’Afrique et pour la Russie que les USA pensaient punir. « Les sanctions infligées à la Russie suite à sa guerre en Ukraine, font plus souffrir ceux qui les infligent que la Russie contre elles sont infligées… » Annonçait en Février dernier Vladimir Poutine, à l’occasion de l’an un depuis que son pays se lançait sur la voie de la dénazification de l’Ukraine, qui présentait déjà une menace pour le Kremlin.

Le grand désarroi de Washington

Washington ne pouvait s’imaginer que la Russie résisterait aux sanctions lui infligées. Il ne pouvait non plus s’apercevoir que la démonstration militaire Russe en Ukraine lui ferait perdre une Afrique qui, depuis longtemps a développé une conviction telle que : « aucun pays du monde, ni militairement, ni économiquement ne pouvait égaler les USA… ».

Etat visiblement en perte de vitesse,  l’Amérique tente par la honte, de contraindre ses anciens alliés à se désolidariser de la Russie, pourtant le virement Afrique-Russie parait irréversible. C’est clair ! L’Afrique a besoin de se construire militairement. Et la Russie est favorable à cette politique Africaine, car elle accepte de coopérer avec le continent même pour des contrats échelonnés d’équipements militaires, y compris ceux que, si demandés aux Etats Unis, Washington ne les délivrerait pas, sous peine de voir un jour une Afrique en mesure de lui opposer une résistance.

Une fulgurance du gain de confiance… une coalition qui fait peur !

 Avec la coalition Russo-Chine, où l’Afrique s’est invitée pour fonder une alliance Russo-Sino-Africaine, Washington tombe hauts les mains, devant une puissance d’abord militaire en voyant la Russie, ensuite économique en voyant la Chine et enfin Potentielle en voyant l’Afrique, seul continent de prédilection universelle et sur qui repose l’avenir de la planète, en tout ! S’il existait un cours d’humilité en termes de rapports des forces et de diplomatie, c’est ce qu’apprendrait le pays de Biden, avant de séjourner dans le somptueux salon du ridicule.

Mais quelle Amérique pour accepter de boire la coupe d’un si grand fiasco teinté de honte et d’humiliation ?

La malignité Française…

La France a vu le mal de loin ! Il tente de se débarrasser de Washington pour Pékin. C’est une énième fois que l’Afrique donne des leçons aux soi-disant « grandes puissance ». En virant directement vers la Russie comme ferait tout prévoyant, l’Afrique peut se féliciter d’avoir donné une leçon académique à la France. Les propos de Macron président Français tenus à l’issu de sa visite à Pékin durant la première quinzaine d’Avril 2023, ont frustré Washington. Il est prévisible qu’au-delà du verbiage, Paris devra officialiser sa position vis-à-vis de la crise russo-ukrainienne et il ne sera pas surprenant qu’il déçoive son allié, comme il en a déjà fait les premiers.

Washington symbole d’une dictature diplomatique…

Pour tenter de se refaire du crédit en Afrique, Washington tente d’ouvrir une vanne dictatoriale, en aspergeant sur ses collaborateurs, un bain de contrainte : rompre ipso facto ses relations avec la Russie. A ce sujet, plusieurs sources américaines tout comme le journal Le Monde, affirment même que la diplomatie du président Joe Biden,  « a donné douze mois à Touadéra (président centrafricain), pour rompre avec ses encombrants amis », visant directement la Russie. Les mêmes sources renseignent que « les Américains proposeraient une contrepartie sous forme d’aide humanitaire et de formations militaires ».

Le bras de fer de Touadéra

L’Afrique ne veut plus de qui veut toucher dans sa sauce : sa souveraineté ! Voilà pourquoi Touadéra est en colère. « Le chef de l’État charge alors plusieurs de ses conseillers les plus proches de faire comprendre aux observateurs de la Centrafrique que Bangui ne compte pas se plier aussi facilement et continuera, en toute souveraineté, à choisir ses alliés et ses amis. Faustin-Archange Touadéra ne s’arrête pas là. Il convoque aussitôt l’ambassadrice américaine à Bangui ».

Pour baisser la tension, Patricia A. Mahoney a, au sortir de son échange avec le président, fait une déclaration devant la presse. Et là, elle tente de démentir « que Washington n’a donné aucun ultimatum au président Touadéra et que les États-Unis restent pleinement engagés pour maintenir l’excellence des relations avec la Centrafrique ». En dépit de cette déclaration qui ne renferme pas toute sa substance de vérité, l’on attend dans les coulisses, que « Washington s’attelle bel et bien depuis plusieurs mois à limiter l’influence de Wagner en Afrique ».

Côté Centrafrique, l’on voit toujours en ce pays, « un allié de poids de Moscou, comme en témoigne la colère de Faustin-Archange Touadéra le 28 février contre les Américains » qui déclarait je cite : « Dans ce jeu d’échecs, Wagner a plusieurs coups d’avance », fin de citation.

©2023 – John TSONGO, LNL News

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