Du 6 au 8 septembre 2024, la capitale rwandaise Kigali a accueilli une retraite privée organisée par Aliko Dangote, l’homme le plus riche d’Afrique. Baptisée African Renaissance Retreat, cette rencontre exclusive a rassemblé 52 personnalités influentes du continent, principalement issues du secteur privé.
L’objectif de cette retraite, initiée par le milliardaire nigérian, était de réunir les esprits les plus innovants pour échanger sur des solutions concrètes aux défis économiques auxquels l’Afrique fait face. Initialement limitée à 25 participants, la liste des invités s’est progressivement élargie, regroupant des chefs d’entreprises, des dirigeants de conglomérats et des anciens chefs d’État.
Parmi les participants figuraient de grands noms du secteur financier et industriel comme Makhtar Diop, directeur de la Société Financière Internationale, ou encore Tidjane Thiam, l’ancien patron du Crédit Suisse. Si les participants provenaient majoritairement de pays anglophones, des figures du Maghreb comme Mostafa Terrab (groupe OCP) et Naguib Sawiris (Orascom Telecom) étaient également présentes.
Paul Kagame, président du Rwanda, a accueilli les invités avec un dîner présidentiel, tandis que le Kényan William Ruto était le seul chef d’État en exercice à participer à l’événement. Des anciens dirigeants comme Ellen Johnson Sirleaf (Libéria) et Olusegun Obasanjo (Nigeria) étaient aussi présents.
Peu d’informations ont filtré sur le contenu des discussions, reflétant une stratégie de communication maîtrisée et discrète. Aucune déclaration officielle n’a été publiée, et les participants se sont montrés réticents à dévoiler les détails des échanges. Cependant, Alex Alozie, PDG d’UBA, a mentionné sur X (anciennement Twitter) que la retraite avait généré des « idées audacieuses et des solutions concrètes qui façonneront l’avenir de l’Afrique ».
Odon Bulamba
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