Ukraine-Russie : l’enjeu autour de la position de l’Afrique du Sud
Le silence de l’eldorado Africain n’arrange pas les Représentations diplomatiques occidentales en Afrique du Sud
Tout est parti d’un tweet de Riina Kiona Ambassadrice de l’union européenne en Afrique du Sud. Depuis l’invasion Russe en Ukraine une série des condamnations et des sanctions à l’endroit de la Russie était observée. Cette unanimité compte beaucoup pour les occidentaux enfin de fléchir Poutine.
Il est vrai que l’unanimité n’a pas était trouvée à l’ONU autour de la position à prendre face à l’invasion Russe en Ukraine. Alors que les nations unies viennent d’adopter à une majorité écrasante une résolution condamnant l’intervention Russe en Ukraine, près de la moitié des pays qui se sont abstenus sont africains. Les raisons de cette abstention sont variées. Considérons, l’union Africaine dirigée pour le moment par le Président Sénégalais Macky Sall; compte Moscou parmi ses partenaires historique. Voilà pourquoi Union Africaine ne sait pas prendre position contre Moscou.
Pour certains d’autres pays africains ces condamnations profitent à un agenda occidental donc il est impossible de s’y engager. Certains autres pays africains sont en partenariat militaires avec Moscou, notamment le Mali, la Libye, Mozambique, Algérie et la Centrafrique tous ces pays ne peuvent pas agir contre leur maître. Voilà un peu ce que représente Moscou pour beaucoup de pays africains.
C’est sans surprise pour beaucoup, que l’Afrique du Sud respecte le principe de non-alignement hérité de la guerre froide ; donc quand les grandes puissances s’affrontent, Pretoria reste à distance. Cette position de Pretoria fragilise la solidarité occidentale, surtout quand on considère le poids politique du pays de Nelson Mandela. L’étape à suivre c’est la guerre de réseaux sociaux. Une pression médiatique sur l’Afrique du Sud continue.
Le chargé d’affaires Américain Todd P. Haskell évoque la pensée de Desmond tutu qui disait si vous êtes neutre face à une injustice, vous avez choisi le camp de l’oppresseur. De ce qui précède, on pousse l’Afrique du Sud à se dépasser de ce principe de non-alignement. Malgré plusieurs canaux diplomatiques utilisés pour ramener l’Afrique du Sud à changer sa position, on note une radicalisation de la part des autorités Sud africaines.
Quelle serait la prochaine étape? C’est la question que se pose plusieurs cadres politiques. Peut être le narratif du racisme de l’Europe de l’Est face aux africains même en temps de guerre. Certes, depuis l’invasion Russe en Ukraine, les Africains résidant dans ce pays de l’Europe de l’Est sont victimes des actes de racisme et discrimination. On assiste aux scènes, où on remarque que les Africains sont débarqués des trains ou bus et refoulés aux frontières de l’union européenne alors qu’ils sont à la recherche d’un endroit pour se protéger.
Certainement, depuis l’apparition de ces vidéos beaucoup d’africains étaient partagés entre la compassion envers les Ukrainiens et les condamnations de actes racistes et discrimination à l’endroit des africains. Ce fait, a sûrement joué contre l’Ukraine et les occidentaux qui sont indifférents face à ce traitement. Certainement, la Russie en tire profit au-delà d’autres raisons évoquées.
© REDACTION LEO NJO LEO NEWS