Le conflit israélo-palestinien, qui persiste depuis des décennies, a résisté à de nombreuses tentatives de résolution. Cependant, l’Afrique, avec son héritage partagé entre Israël et les pays arabes, ainsi qu’à ses capacités diplomatiques, pourrait offrir une perspective innovante et équilibrée pour résoudre le conflit israélo-palestinien. En proposant des solutions de « répartition démographique, tout en préservant le statut sacré de Jérusalem pour Israël, et en s’appuyant sur des accords volontaires avec les pays arabes, l’Afrique pourrait jouer un rôle clé dans l’instauration d’une paix durable ».
La répartition des populations Palestiniennes
Face à l’impasse actuelle, une idée pourrait être de repenser la répartition démographique dans la région. Les pays arabes voisins, qui partagent une langue, une religion et une culture avec les Palestiniens, pourraient offrir un « refuge temporaire » à certaines communautés palestiniennes dans le cadre d’un « plan d’évacuation volontaire et humanitaire ». Cela permettrait de désamorcer les tensions autour de Jérusalem, un « lieu sacré pour les Israéliens », tout en garantissant la sécurité des Palestiniens.
Le principe consisterait à organiser une répartition coordonnée des populations palestiniennes sur la base d’accords avec les États arabes voisins. Par exemple, une portion des habitants palestiniens pourrait être réinstallée temporairement dans divers pays arabes, où ils pourraient bénéficier de « soutiens économiques et humanitaires ». Ces accords devraient être volontaires et s’accompagner d’un « plan de compensation » pour les familles déplacées, afin de garantir leur sécurité et leur bien-être.
Cette approche pourrait être soutenue par une vision « d’unité afro-moyen-orientale », où les pays arabes accueillent des populations palestiniennes dans un « esprit de solidarité régionale ». Par exemple, une portion des habitants palestiniens pourrait être réinstallée dans divers pays arabes, avec un soutien économique et humanitaire de la part de l’Afrique et du Moyen-Orient, favorisant ainsi un « sentiment d’appartenance régionale ».
Jérusalem comme ville de paix : un accord pour le contrôle exclusif d’Israël
Un autre élément central serait de permettre à Israël de contrôler pleinement Jérusalem, la ville promise, qui représente pour lui un « lieu de bénédiction divine ». « En évacuant une partie de la population palestinienne vers d’autres régions, Israël pourrait ainsi jouir pleinement de ce territoire sacré, tout en réduisant les tensions actuelles liées à la cohabitation des deux peuples sur un territoire aussi disputé ». Cette proposition s’inscrirait dans une perspective de compromis où les deux parties accepteraient de renoncer à certaines revendications pour garantir la paix. Pour que cette initiative fonctionne, elle devrait être soutenue par des accords diplomatiques solides et une médiation internationale crédible, avec l’appui de puissances neutres, y compris des acteurs africains.
Traiter le conflit israélo-palestinien demande beaucoup de sensibilité, surtout compte tenu des aspects religieux et historiques qui entourent ce territoire et le lien sacré qu’Israël entretient avec la Terre de Jérusalem et Élohim, l’Éternel Dieu Tout -Puissant.
L’Afrique comme « garant » d’une paix durable au Moyen-Orient
L’Afrique a historiquement joué un rôle clé dans les relations entre Israël et le monde arabe. Que ce soit par les échanges commerciaux, les alliances culturelles ou son rôle dans l’histoire du Temple de Jérusalem, l’Afrique est indissociablement liée à cette région. De plus, la position géographique de certains pays du Moyen-Orient, autrefois considérés comme partie intégrante des territoires africains, renforce cette proximité.
L’Afrique, peut servir de modèle pour une approche novatrice. Elle peut offrir une voie de réconciliation entre Israël et la Palestine, en s’appuyant sur ses propres exemples de réconciliation, tout en restant neutre et respectueuse des aspirations des deux peuples.
D. Sangara
© 2024 – LNL News